Quelle est LA meilleure méthode en powerlifting ?
Impossible à dire. S’il y en avait une, vous le sauriez déjà et vous ne seriez pas en train de lire cet article.
Ce qui fait qu’un programme fonctionne dépend d’une personne à l’autre. Par contre, il y a tout de même des similitudes.
D’abord, il faut prendre en considération le profil de l’athlète.
Le sexe, l’âge et la morphologie sont des facteurs importants. Le niveau de l’athlète en est un également. Ces variables vont particulièrement influencer la gestion des paramètres d’entraînement comme le volume, la fréquence, l’intensité et la spécificité.
Par exemple, les femmes peuvent généralement tolérer plus de volume d’entraînement et récupérer plus rapidement.
Les catégories de poids plus basses peuvent aussi généralement tolérer plus de volume.
Les gens qui débutent à l’entraînement n’ont généralement pas besoin de beaucoup de volume pour avoir des résultats.
Au contraire, les gens qui ont beaucoup d’expérience ont généralement besoin de plus de volume pour progresser. Toutefois, la ligne est beaucoup plus mince chez ces athlètes entre le volume requis et le volume excessif.
L’hygiène de vie peut également impacter la tolérance au volume. Si tu dors assez, que tu manges bien et que ton niveau de stress est bas, tu auras souvent besoin de moins de volume pour avoir de bons résultats, mais tu pourras aussi tout de même en tolérer davantage au besoin.
Dans un même ordre d’idées, les athlètes plus jeunes ont généralement besoin de moins de volume pour avoir des résultats, mais ils peuvent aussi souvent en tolérer davantage au besoin.
Bref, c’est faux de dire qu’un programme pourrait fonctionner pour tout le monde. Et ce n’est qu’une partie de l’équation.
La personnalité de l’athlète va également influencer le choix des paramètres. À notre avis, la motivation EST super importante pour apporter des résultats. Si l’athlète n’est jamais motivé par ses entraînements, il ne progressera pas autant…simplement parce qu’il va mettre moins d’efforts, que ce soit conscient ou non.
Il faut comprendre que certains types d’entraînement vont fonctionner davantage avec certaines personnalités que d’autres. Par exemple, certains athlètes ne vivent que pour les séries de 3 répétitions et moins tandis que d’autres préfèrent les entraînements plus chargés en volume. Quand on comprend que plusieurs chemins peuvent mener au même résultat, c’est plus facile de rester ouvert d’esprit face à ça. Cependant, ça ne veut pas dire pour autant que tu dois donner à l’athlète ce qu’il veut absolument.
Ça m’amène justement à une autre variable super importante : la confiance.
Si l’athlète est motivé par son programme, il travaillera plus fort.
Par contre, si l’athlète est confiant en son programme, il sera aussi prêt à mettre les efforts requis dans les choses qui sont nécessaires, mais moins motivantes pour lui. Et dieu sait qu’un athlète qui est motivé et qui a confiance en son programme sera plus assidu et impliqué.
L’assiduité est évidemment à ne pas négliger non plus. Si tu travailles à moitié, ne t’attends pas à avoir le double de résultats.
L’assiduité signifie que l’athlète fait ce qu’il a à faire semaine après semaine…même lorsque sa motivation est plus basse. C’est faux de dire que les meilleurs athlètes sont toujours motivés.
Ensemble, la motivation, la confiance et l’assiduité forment une arme très puissante à ne pas négliger.
Bref, si on revient à notre question, vous comprendrez qu’il est impossible de nommer LA meilleure méthode. Par contre, c’était la réponse à donner. En espérant que ça vous a permis de comprendre certaines choses qu’on oublie souvent de préciser!
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